À combien s’élève la cotisation retraite pour un frontalier suisse ?
Si vous êtes frontalier suisse et que vous voulez cotiser pour votre retraite, il serait intéressant de savoir comment cela va se passer, dans quel pays allez-vous cotiser et connaître aussi toutes les démarches nécessaires. De plus, vous aurez l’occasion de choisir entre deux régimes de retraite, celui de la France et de la Suisse. Il faudra y penser bien avant d’accepter un emploi ou un poste, et d’envisager votre futur en toute harmonie. Cet article a pour but de vous expliquer tout cela et de répondre à certaines questions que vous devez vous poser, selon votre situation.
Frontalier Suisse : Comment préparer sa retraite ?
Quels sont les différents piliers pour la cotisation de retraite d’un frontalier suisse ?
Si vous êtes un travailleur frontalier suisse, vous devrez cotiser obligatoirement dans le système Suisse du pays. Ce pays Transalpin a mis en place un service de protection contre les risques de la vieillesse, mais aussi pour le décès et l’invalidité ; c’est un système d’assurance sociale qui s’appelle les 3 piliers. Ce dernier repose sur un régime de base qui est AVS/AI, mais aussi sur un système de régime complémentaire qui s’appelle le 2e pilier. Quant au 3e pilier, il s’agit de la prévoyance individuelle.
Pour mieux comprendre le fonctionnement du régime des 3 piliers, nous allons les expliquer ci-dessous :
- Le 1e pilier AVS est un système par répartition ;
- Le 2e pilier est un système par capitalisation ;
- Le 3e pilier est la retraite par capitalisation.
Comme frontalier suisse, vous serez automatiquement dépendant de l’assurance-vieillesse et survivants, vous aurez droit à votre retraite dès que vous aurez atteint les 64 ans, si vous êtes une femme, et 65 ans si vous êtes un homme, en comptant une année entière de cotisations.
Pour le 2e pilier, vous aurez une prévoyance professionnelle, en cas de vieillesse, mais aussi d’invalidité et de décès. On doit ajouter qu’il existe différentes caisses pour le 2e pilier.
Passons au 3e pilier, cette dernière est une retraite par capitalisation, et permet à chaque frontalier suisse de souscrire à un système de retraite de ce 3e pilier. Son avantage, c’est qu’il permet aux frontaliers qui sont imposés de bénéficier de réductions d’impôts.
Qu’en est-il pour la retraite française ?
Il faut avouer, que beaucoup de frontaliers n’ont pas fait leur carrière entière en Suisse, mais aussi en France, dans ce cas, il va falloir connaître la retraite française.
Si vous voulez avoir une retraite française, il vous faudra justifier de la durée de votre assurance qui sera déterminée selon votre date de naissance. Si vous avez pu cotiser un trimestre au régime des salariés, vous pourrez prétendre à une retraite, le montant de cette dernière dépendra du salaire de base, mais aussi du taux et de la durée d’assurance.
Il faudra vous adresser à la CARSAT de votre lieu de résidence, afin de faire les démarches de demande de pension, de retraite tant suisse que française.
Le principe du guichet unique est valable pour toutes vos demandes de retraite, et cela, grâce à l’entrée en vigueur des accords bilatéraux entre les deux pays. La retraite en France est suivie de la retraite complémentaire des salariés, c’est une retraite qui va compléter financièrement la retraite de base française.
Les régimes de retraite complémentaire vont reposer sur deux régimes obligatoires qui sont :
- Régime des non-cadres qui est l’ARRCO ;
- Régime des cadres qui est L’AGIRC.
Cependant, il faut savoir que votre retraite complémentaire ne sera pas liquidée, sauf si vous avez au préalable cessé d’exercer toute activité professionnelle, même en Suisse.
Quel est le montant de la cotisation retraite d’un frontalier Suisse ?
Pour connaître le calcul de la pension de retraite d’un frontalier Suisse, il faudra prendre en compte deux choses :
- Soit le travailleur a exercé en Suisse pendant toute sa carrière ;
- Soit il a travaillé en Suisse et en France.
Dans le 1er cas, le travailleur bénéficiera de la pension de retraite suisse, même s’il n’y vit pas. Dans le second cas, le travailleur va recevoir une pension de retraite des deux états dans lesquels il aura travaillé, mais à condition qu’il aura été assuré. Ainsi, aucune cotisation ne sera laissée, et chaque état versera la pension de retraite aux périodes cotisées auparavant.
Cependant, la pension de retraite versée devra obéir à la législation du régime de retraite des différents pays, comme le minimum de trimestre obligatoire travaillés avant de prétendre à une pension.
Le montant exact dépendra du salaire de base, et du nombre de trimestres travaillés en Suisse et en France.
Choisir l’assurance maladie française (CMU) ou l’assurance maladie suisse (LaMal) ?
C’est une question que de nombreux frontaliers se posent lorsqu’ils ont devant le fait accompli, lorsqu’ils doivent choisir une assurance maladie lors de leur embauche. Néanmoins, se jeter sur la première assurance maladie n’est pas forcément le plus honorable, le choix est très important pour la suite. C’est pour cela qu’il est très important de bien se poser avant de faire son choix, car revenir en arrière est une chose très compliquée que ça soit du côté français ou suisse.
Mais alors, que dois-je choisir entre l’assurance maladie française (CMU) ou l’assurance maladie suisse (LaMal) ?
Alors, dans un premier temps, chacune des assurances maladie, qu’elle soit française ou suisse possède des avantages et des inconvénients (comme partout). Mais, partons pour le moment sur les points positifs des deux assurances maladie !
Les avantages de LaMal
L’assurance maladie suisse, LaMal, possède plein de petits avantages mais voici les plus importants :
- Prime forfaitaire
- Pas de questionnaire médical
- Prime stable
- Soins possibles en Suisse comme en France
Comme vous pouvez déjà le voir, ces quatre points sont assez importants pour ne pas les négliger notamment les soins possibles que l’on soit en France et en Suisse. Les primes sont en plus de ça relativement stables, ce qui n’est pas le cas en France, du moins, avec la CMU.
Les avantages de la CMU (assurance maladie française)
Vous êtes frontalier et vous désirez sélectionner l’assurance maladie française ? Dans ce cas-là, voici les avantages d’un tel choix vis-à-vis de votre vie :
- Pas de surprime pour les enfants du foyer
- La possibilité de se faire soigner en Suisse (mais qu’en cas d’urgence)
- Pas de franchise à payer
Comme vous pouvez le voir du côté de la CMU, il n’y a aucune franchise à payer à chaque prestation car les soins sont bien définis pour ne pas dépasser les honoraires du praticien. Et d’ailleurs, cliquez ici pour en savoir plus.